Des citrouilles aux guirlandes
Sitôt Halloween passé, fantômes et citrouilles sont remisées au placard, déjà remplacés par la déco de Noël. Les sucreries et chocolats restent sur le devant de la scène, mais à partir du premier novembre, leur emballage troque ses couleurs orange et noir pour du blanc, du rouge et du doré. L’avant-Noël commence donc ici quasiment deux mois avant Noël.
Les plus fort, dans ce domaine, sont évidemment les magasins. Tim Hortons affiche fièrement un Père Noël sur sa vitrine, des sapins en papier laids au possible décorent la devanture du Provigo. Loblaw’s a dans l’entrée un gros sapin blanc avec des dizaines de chocolats posés dessous, prêts à être achetés. Et bien entendu, les publicités, à la télé ou dans la rue, ont déjà toutes un air de fêtes.
Bien sûr, vous pensez bien que devant cet étalage de décorations, les particuliers ne sont pas en reste. Mon voisin d’en face avait déjà posé ses guirlandes la première semaine de novembre. Ce n’est pas le seul. Le long de Thiemens et de Côte-Vertu, deux grandes artères de mon quartier, certains immeubles brillent déjà de mille feux multicolores. Et la ville s’en même aussi : les décos des rues sont déjà accrochées et opérationnelles à certains endroits. Habitué et pragmatique, mon coloc’ a une explication toute prête : « c’est parce que c’est plus facile de les mettre plus tôt que quand y’a un mètre de neige ». C’est vrai. Mais ça n’explique pas tout : dans le cas de mon voisin, les décorations sont…à l’intérieur !
J’ai entendu hier que ce weekend, il y avait déjà une parade du Père-Noël quelque part à Montréal. Et je peux pas m’empêcher de soupirer avec nostalgie à l’époque pas si lointaine où la période de Noël commençait début décembre, voire au plus tôt fin novembre, avec l’Avent et les premiers marchés de Noël en Alsace, les pains d’épice pour la Saint-Nicolas qui faisaient doucement leur apparition dans les supermarchés, et les pubs pour les jouets qui connaissaient une évolution lente, d’abord seulement diffusées lors des émissions jeunesse le mercredi et le weekend, puis, à mesure que Noël approchait, le reste de la semaine aussi.
Mais là…on me dirait que Noël est dans deux semaines que je ne serais pas surpris. Je me doute bien que cette surenchère à propos des fêtes existe aussi dans les autres pays. Je ne pense pas me tromper en disant qu’à l’heure actuelle, les cabanons du marché de Noël de Mulhouse sont déjà montés, même s’ils ne sont pas encore ouverts. Mais l’impression est plus forte encore au Québec. Parce que je suis étranger ? Ou parce que ça commence plus tôt ou plus fort qu’en France ? Aucune idée.
J’ai toujours aimé la période de l’avant-fêtes de fin d’année. Mais à mesure qu’elle est sacrifiée au marketing des grandes compagnies, sa magie s’effrite…dommage. Ou est-ce parce que je vieillis ?
Les plus fort, dans ce domaine, sont évidemment les magasins. Tim Hortons affiche fièrement un Père Noël sur sa vitrine, des sapins en papier laids au possible décorent la devanture du Provigo. Loblaw’s a dans l’entrée un gros sapin blanc avec des dizaines de chocolats posés dessous, prêts à être achetés. Et bien entendu, les publicités, à la télé ou dans la rue, ont déjà toutes un air de fêtes.
Bien sûr, vous pensez bien que devant cet étalage de décorations, les particuliers ne sont pas en reste. Mon voisin d’en face avait déjà posé ses guirlandes la première semaine de novembre. Ce n’est pas le seul. Le long de Thiemens et de Côte-Vertu, deux grandes artères de mon quartier, certains immeubles brillent déjà de mille feux multicolores. Et la ville s’en même aussi : les décos des rues sont déjà accrochées et opérationnelles à certains endroits. Habitué et pragmatique, mon coloc’ a une explication toute prête : « c’est parce que c’est plus facile de les mettre plus tôt que quand y’a un mètre de neige ». C’est vrai. Mais ça n’explique pas tout : dans le cas de mon voisin, les décorations sont…à l’intérieur !
J’ai entendu hier que ce weekend, il y avait déjà une parade du Père-Noël quelque part à Montréal. Et je peux pas m’empêcher de soupirer avec nostalgie à l’époque pas si lointaine où la période de Noël commençait début décembre, voire au plus tôt fin novembre, avec l’Avent et les premiers marchés de Noël en Alsace, les pains d’épice pour la Saint-Nicolas qui faisaient doucement leur apparition dans les supermarchés, et les pubs pour les jouets qui connaissaient une évolution lente, d’abord seulement diffusées lors des émissions jeunesse le mercredi et le weekend, puis, à mesure que Noël approchait, le reste de la semaine aussi.
Mais là…on me dirait que Noël est dans deux semaines que je ne serais pas surpris. Je me doute bien que cette surenchère à propos des fêtes existe aussi dans les autres pays. Je ne pense pas me tromper en disant qu’à l’heure actuelle, les cabanons du marché de Noël de Mulhouse sont déjà montés, même s’ils ne sont pas encore ouverts. Mais l’impression est plus forte encore au Québec. Parce que je suis étranger ? Ou parce que ça commence plus tôt ou plus fort qu’en France ? Aucune idée.
J’ai toujours aimé la période de l’avant-fêtes de fin d’année. Mais à mesure qu’elle est sacrifiée au marketing des grandes compagnies, sa magie s’effrite…dommage. Ou est-ce parce que je vieillis ?